Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/409

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critique éclairée, nous font voir la grande fontaine d’où s’est répandue la race des hommes, et si quelques uns des ruisseaux qui en sont descendus ont été cachés dans des marécages ou perdus sous des sables, ces accidens ne doivent nous laisser aucun doute sur leur véritable origine. Mais il n’est pas permis d’espérer que les monumens et les concordances qui existent et peuvent se retrouver amènent jamais la science à tracer d’une manière complètement irrécusable la généalogie et les migrations de la branche américaine. Toutefois cette recherche n’est pas sans intérêt pour ceux qui aiment à suivre le caractère humain dans toutes les situations et à étudier l’effet des révolutions dans leur influence extérieure sur les coutumes, la langue et les opinions métaphysiques.

Il existe probablement une évidence suffisante pour convaincre la plupart des hommes que les naturels des régions centrales de l’Amérique du Nord, quelle que soit aujourd’hui la différence de leurs dialectes, sont essentiellement de