Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/412

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second père des hommes, et ses trois fils, qui avaient, comme lui, connu le monde avant le déluge, étaient encore vivans. Donc, aucune branche de la famille d’aucun des trois fils de Noé, se dispersant alors dans les îles des Gentils, ou dans toute partie éloignée de la terre que leurs connaissances de la navigation et des autres arts leur permettaient d’atteindre, ne se séparait sans emporter quelques traditions de cosmogonie et de théogonie, qui, après tant d’années et de chances d’inévitable altération, offrent encore quelques points de ressemblance avec la vérité.

Aussi me semble-t-il évident que, tout en reconnaissant une remarquable identité de certaines observances entre les Indiens et les Hébreux, nous ne devons nullement en conclure que l’une de ces races descende de l’autre. Tout ce qu’elles offrent de commun doit être né d’une parité de circonstances, et se reporter à des temps de beaucoup antérieurs à la vocation d’Abraham. Mais laissons là cette inutile discussion, qui depuis long-temps a excité plus