Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/90

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irruption, et avaient entraîné au dehors beaucoup de fourrures, de courroies, et enfin toutes les peaux et tout le cuir qui s’étaient trouvés à leur portée. J’en tuai un grand nombre, et cependant j’en étais toujours harcelé. Il y avait, entre autres, un vieux loup, si souvent venu à ma porte, que je le reconnaissais et que j’avais pu étudier ses habitudes : il courait d’abord hardiment à mes chiens et les forçait à rentrer ; puis il rôdait autour de la cabane, pour s’emparer de tout ce qu’il pouvait trouver à manger. Enfin, mon fusil bien chargé, je marchai droit à sa rencontre, et je l’étendis à terre comme il s’élançait sur moi. La moitié de son poil était tombée.