demandes et, si elle n’acceptait pas pour le
moment, ne refusait pas pour un autre jour
de connaître la saveur de la cyprine de
celle qui la sollicitait de la gougnotter.
Quelques-unes, plus montées ne lui proposèrent-elles
pas de la dévêtir toute nue,
pour la porter dans le lit de miss Sticker,
qui ne paraissait pas à la fête. Si les maîtresses
semblaient ne pas entendre, ne pas
voir, des débuts d’actes cochons, où sur les
genoux, dans un coin, une petite gamine
s’enfournait sous les jupes d’une grande
pour lui sucer le clitoris, de même les servantes,
qui présentaient des verres de sirop
et de gâteaux aux jeunes danseuses, et qui
comprenaient que quelque chose d’anormal
se créait dans la maison, apportaient leur
élément personnel de perversité. Rosine,
qui jouissait d’une large indépendance,
depuis qu’on l’avait reprise, grâce à la protection
de Clary et d’Hilda, ne cessait de
murmurer à l’oreille des plus libertines
qu’il y avait mieux à faire qu’à danser,
qu’elle était prête à montrer aux miss les
plus curieuses, la géographie plastique
d’une vraie femme, d’une femme bien bâ-
Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/132
Apparence
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 120 —