comptait plus qu’une vingtaine d’enragées
fêtardes, parmi lesquelles deux seules maîtresses,
Nelly Grassof et Rina Dobrin. On
cherchait Hilda et on ne la trouvait pas, on
chuchotait que la directrice l’avait mandée,
et on la vit qui revenait avec Rosine. Elle
s’était laissée aller à connaître et à caresser
les séductions de la servante, et elle en témoignait
une satisfaction attendrie. La folie
montait chez ces miss, entendant continuer
leur plaisir, tant qu’on n’en ordonnerait
pas la fin, et elles se défiaient à qui se dépasserait
dans les excentricités immodestes.
Que ce fût Nelly, que ce fût Rina, on
les encourageait à étaler leurs instincts pervers,
et quelques-unes n’ayant pas craint
d’ôter leur pantalon, elles en jouaient à la
balle avec les deux maîtresses, consentant
à recevoir une fessée sur leurs deux fesses
nues si elles la manquaient. Aline proposa
de danser une gigue, et rencontra l’approbation
générale. Cette gigue donna le signal
à des déhanchements désordonnés, à
des impudicités inouies. Rina, oubliant son
titre de sous-maîtresse, exécutait la danse
du ventre, toutes jupes troussées, en face
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