che secrète, hypocrite, tant que cela lui
plairait, oui : par compensation, au grand
jour, de la dureté et de l’inflexibilité ! Plus
de favorite, plus de houris : un terrorisme
qui s’appuierait à la rigueur sur l’œuvre de
la chair pour punir. Il était aisé de transformer
en idée coercitive l’essai de dépucelage
de Lucy. Clary se chargeait de semer
l’effroi et de rétablir la discipline. Miss
Sticker demeura intraitable pour ses préférées :
elle maintenait les faveurs dont elle
entendait les gaver : du reste, selon les
circonstances, elles expiaient cruellement
leur influence : Hilda, Lisbeth, Reine, servaient
d’exemples. Le régime proposé par
Clary, à part cela, lui convenait, et on l’appliquerait.
La maison reprit son aspect sévère
d’autrefois : maîtresses, sous-maîtresses,
élèves et servantes furent de nouveau
tracassées par l’appréhension des corrections.
Mais, les esprits émancipés de toutes
ces catégories d’êtres ne tardèrent pas à
remarquer que les règlements fléchissaient
à l’heure du coucher. Ni miss Sticker, ni
Clary, ni Nelly Grassof, ni d’autres ne renonçaient
à la luxure. On prenait plus de
Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/146
Apparence
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 134 —