alla lui tenir compagnie une bonne heure
avec une petite, et toutes les deux, en rejoignant
les autres qui continuaient à boire,
revenaient complètement nues. Il se colportait
d’étranges rumeurs sur cette orgie
nocturne. Comme les petites tombaient de
sommeil, on leur piquait les mollets et les
fesses avec des épingles, elles couraient
par le salon de la directrice pour les éviter,
et Reine les attrapait, les suçait dans les
cuisses, leur apprenait de grosses cochonneries.
Oh, elles n’avaient plus envie de
dormir ; mais nulle indiscrétion ne trahissait
ce que miss Sticker pouvait bien faire
avec une grande et une petite dans son lit.
Le travail scolaire reprenait son ancien
cours ; on éprouvait une sorte de gêne
inexplicable ; il ne transpirait plus rien des
faiblesses de la chair ; les réfrigérantes ne
tremblaient plus de la dépravation qui
menaçait leur pudibonderie ; les vicieuses
cachaient davantage leurs mauvais instincts ;
les rabatteuses de la Française affichaient
une prudente réserve. La débauche s’enrayait-elle ?
Il semblait qu’une ère d’expectative
permettait aux sages de se recueillir
Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/24
Apparence
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 12 —