cial, n’aurait pas pu s’exécuter aussi bien samedi soir, ou lundi matin. Encore une fois, que le ministre des chemins de fer y mette ordre.
Une personne absolument digne de foi nous assure qu’on travaille, le dimanche, sur le chemin de fer provincial, non-seulement dans les environs de la gare du Palais, mais aussi à d’autres endroits. Par exemple, cette personne nous apprend que l’on charroyait de la pierre au Pont-Rouge, l’un de ces derniers dimanches ; elle a vu passer trois convois chargés de pierre.
Est-ce que le gouvernement ne fera pas cesser cet abus intolérable maintenant qu’on le lui a signalé ? Et est-ce que les autres journaux de Québec ne protesteront pas, à leur tour ? Quand bien même ils perdraient les annonces du chemin de fer, qu’est-ce que cela fait ?
Pour la troisième fois, nous demandons au gouvernement s’il ne peut pas, ou s’il ne veut pas mettre fin au travail du dimanche, sur le chemin de fer provincial ?
Dimanche dernier encore, on travaillait entre la gare du Palais et le quai des Commissaires. C’est une honte.
Est-ce que quelqu’un des nombreux organes du gouvernement local ne nous dira pas qui est responsable de cet état de choses ?
Le ministre des chemins de fer a-t-il connaissance de ce qui se passe ?
Est-ce la faute de quelque fonctionnaire supérieur du chemin ?