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POUR LA PATRIE

munication qui ne peut se transmettre par écrit. En attendant le plaisir de vous rencontrer, veuillez me croire votre tout dévoué serviteur en Notre Seigneur. — + J.-C., archevêque de Montréal. »

— Enfin, s’écria Lamirande, voilà une nouvelle qui a bonne mine ! Si Monseigneur n’avait rien trouvé d’important pour nous dans les papiers de la secte, il ne me ferait pas descendre à Montréal pour me le dire, c’est évident. Puisqu’il me mande auprès de lui, c’est, sans aucun doute, pour me remettre les pièces de la main à la main.

— Espérons que tu ne te trompes pas, fait Leverdier.

— Comment, me tromper ! En doutes-tu ?

— J’ai peur que la solution ne soit pas aussi facile que tu le penses. Je ne puis pas croire que les hommes néfastes auxquels nous avons affaire soient déjà à bout de ressources. Je redoute quelque machination infernale. Je ne puis rien préciser, mais il me semble que la secte diabolique n’est pas encore vaincue. Montarval et sir Henry ont-ils l’air atterré que nous croyions leur trouver au lendemain de la mort de Ducoudray ?