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Douce paix, poésie, étude,
Je renonce à tous vos plaisirs.
Fleurs qui parez ma chevelure,
Aimables filles du matin,
Fuyez ; une pesante armure
Va couvrir ma tête et mon sein.
Lyre, trop long-temps délaissée,
Enfant des arts, chère aux amours,
Interprète de ma pensée,
Adieu !… peut-être pour toujours !
FINAL.
Un Dieu me conduit et m’inspire,
Sa voix commande, j’obéis ;
Sans cesse je l’entends redire :
Combats, et sauve ton pays !
CHOEUR.
Saisissons la lance homicide ;
D’un glaive armons nos faibles mains ;
Que l’airain cache un front timide :
Forçons les Dieux à changer nos destins.