Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894, tome 2, partie 1.djvu/153

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« Nous rencontrâmes à Philippes, dit l’écrivain sacré, une jeune fille ayant un esprit de Python, par lequel elle rapportait beaucoup d’argent à ses maitres en devinant. Et cette fille suivait Paul et nous, en criant : « Ces hommes sont les serviteurs du Dieu tout-puissant, ils vous annoncent la voie du salut. » Elle faisait cela depuis plusieurs jours ; mais, cette fois, Paul s’impatientant se retourna et dit à l’esprit : « Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. » Et à l’instant même il sortit. »


les célébrités de l’évocation spirite

Mistress Davies A. Russel Wallace

La nécromancie semble reprendre une nouvelle vigueur, au moment même où paraissait sur la terre Celui qui devait abolir ici-bas le règne de Satan, et arracher le genre humain à ses prestiges et à ses faux miracles. Rien de plus naturel que de voir le démon redoubler alors de rage et s’efforcer désespérément de lutter, par toute la puissance qui était en lui, avec les miracles du Christ et de ses apôtres. Nous en avons vu déjà un exemple frappant dans Simon le magicien, essayant d’opposer ses prestiges aux miracles de Pierre, et produisant à peu près dès lors tous les phénomènes extraordinaires opérés de nos jours par les palladistes. La nécromancie jouait un grand rôle dans ses prodiges : « On le voyait, dit Anastase le Sinaïte (un témoignage à ajouter à tous ceux que j’ai déjà cités) faire apparaître dans