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Le 29 juin 1869, fut convoqué à Leipzig un grand synode israélite, sous la présidence du professeur Lazarus, de Berlin. Juifs orthodoxes et réformistes, après de longs débats, finirent par adopter à l’unanimité la proposition suivante :

« Le Synode reconnaît que le développement et la réalisation des principes modernes (principes de Bœrne, Heine, Weill et consorts), tels qu’ils sont appliqués par les gouvernements (quels qu’ils soient), sont les plus sûres garanties du présent et de l’avenir du Judaïsme et de ses membres. Ils sont les conditions les plus énergiquement vitales pour l’existence expansive et le plus haut développement du Judaïsme. »


les juifs dans la franc-maçonnerie

Alfred Naquet Armand Lévy

Que dire, après cela ? qui pourrait soutenir que la vraie religion de Moïse vit encore chez les juifs ? N’avais-je pas raison d’écrire, au début de ce chapitre, que le Mosaïsme orthodoxe n’a plus aujourd’hui que quelques rabbins pour ministres et que l’israélite laïque a tout au plus une croyance vague en un dieu quelconque dont il n’y a guère lieu de se préoccuper, quand il n’est pas complètement athée, comme le F∴ Alfred Naquet, ou absolument sceptique, comme le F∴ Eugène Mayer, ou cabaliste luciférien, comme le F∴ Armand Lévy, pour citer trois maçons juifs français,