pondrai qu’ils n’ont, pour lever leurs doutes, qu’à s’adresser à n’importe quel savant orientaliste connaissant le chinois, — par exemple, à un professeur de l’École des langues orientales, à Paris, — à lui envoyer une de ces feuilles, et à lui demander son avis. Le professeur consulté répondra que ces images sont la reproduction de documents absolument authentiques, d’origine vraiment chinoise, et il traduira comme je vais le faire les notices qui forment encadrement à ces tableaux, notices en bon et
vrai chinois, et non en faux chinois comme celui des caractères peints
sur les éventails de Chine qui se fabriquent aux Batignolles.
En outre, je donnerai plus loin une scène horriblement tragique de la San-ho-heï, et je l’accompagnerai d’un document de premier ordre encore, reproduction de la photographie ; au surplus, je fournirai à tout lecteur un contrôle d’autant plus sûr qu’il sera plus facile.
Pour l’instant, occupons-nous seulement des peintures murales.
Titre du tableau. — Tir à l’arc sur le cochon et décollation des boucs.
À droite. — Le cochon est justement percé de plus de mille flèches…