diocèse, en parfaite connaissance de cause. Il m’interrogea néanmoins encore et se déclara satisfait de mes réponses.
— Je crois, lui dis-je, aux mystères de la Trinité, de l’Incarnation, de l’Eucharistie, et à tous les mystères de la religion catholique, apostolique et romaine !… Je crois tout, tout !… Dites-le bien à Monseigneur.
Le jeudi, tandis que dans ma chambre de pensionnaire je terminais l’Hymne à Jeanne d’Arc, M. l’aumônier, s’étant rendu au chef-lieu du diocèse, était reçu à l’évêché.
Le lendemain soir, il rapportait au couvent l’autorisation de suppléer les cérémonies du baptême et de me faire faire ma première communion.
HYMNE À JEANNE D’ARC
Sublime enfant de la Lorraine,
Nous t’implorons à deux genoux ;
Reviens, sois notre capitaine.
Tu réponds : « Français, levez-vous !
« Dans la ville et dans la bourgade,
« Mettez vos cœurs à l’unisson ;
« L’heure a sonné de la croisade
« Contre l’ennemi franc-maçon ! »
Par Dieu, la victoire
Est aux nobles cœurs.
Élevons nos cœurs !
Nous serons vainqueurs !
Gloire à Jeanne ! gloire ! (bis)
- Gloire !
- ↑ La facture de la musique permet de maintenir ou de supprimer le chœur, à volonté.