Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 1.djvu/407

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venez de jurer ne vous donne-t-il aucune inquiétude ?

Réponse du récipiendaire.

Le Vénérable. — Vous sentez-vous la force de l’observer ?

Réponse du récipiendaire.

Le Vénérable. — Consentez-vous à le réitérer, lorsque vous aurez reçu la lumière ?

Réponse du récipiendaire.

Le Vénérable. — Allons, vous tous, mes Frères, faites votre devoir !

Tous les assistants entourent le récipiendaire et dirigent contre lui leurs épées, les pointes très prés de sa poitrine, sans toutefois la toucher. Le Second Surveillant se place derrière lui, prêt à dénouer le bandeau qui lui couvre les yeux, attendant pour cela le signal du Vénérable. En même temps, le Frère Terrible tient la lampe à lycopode, à un mètre en avant du candidat.

Le Vénérable. — Frère Premier Surveillant, vous qui êtes une des premières colonnes de ce temple, maintenant que la patience et la fermeté de ce néophyte l’ont fait sortir victorieux de cette lutte entre le Profane et le Maçon, le jugez-vous digne d’être admis parmi nous ?

Le 1er  Surveillant. — Oui, Vénérable.

Le Vénérable — Que demandez-vous pour lui ?

Le 1er  Surveillant. — La lumière.

Le Vénérable. — Que la lumière soit !

Il frappe trois coups lents. Au troisième, le Second Surveillant arrache le bandeau du récipiendaire, et, au même instant, le Frère Terrible qui a embauché la lampe à lycopode souffle fortement et projette ainsi une grande et très lumineuse flamme.

Le Vénérable. — Néophyte, les glaives qui sont tournés vers vous vous annoncent que tous les Maçons