Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/121

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art de faire de l’or dont ils promenaient vainement le secret à leurs adeptes.

Déjà, mon Frère, par les conférences que vous avez eu l’occasion d’entendre dans cette Loge en tenue d’Apprenti, vous avez été prémuni contre ces déplorables innovations. J’insisterai aujourd’hui sur ce point avec plus de force encore, parce que vous devez mieux comprendre, d’après ce que vous a dévoilé notre Très Respectable, et d’après ce que je viens de vous apprendre, combien est pressante la nécessité de débarrasser la Franc-Maçonnerie des superfétations qui la défigurent et la déshonorent, et qui entravent sa marche, au grand préjudice du progrès social.

À l’œuvre donc, mon Frère, si, comme je n’en doute pas, l’intelligence que vous avez du but de l’institution maçonnique vous a pénétré de l’enthousiasme du bien, de l’amour ardent de l’humanité, de ce saint dévouement qui fait entreprendre et réaliser les grandes choses !… À l’œuvre ! ralliez-vous au faisceau de ceux de vos Frères qui veulent ramener la Franc-Maçonnerie à sa simplicité, à sa pureté primitives, pour la rendre capable d’accomplir en entier et dans un temps plus prochain la sublime mission qu’elle s’est donnée !


Le Frère Orateur, ayant terminé son discours, se rassied. Le Très Respectable fait applaudir ; puis, il donne l’ordre de faire circuler le sac des propositions et le Tronc de la Veuve. L’esquisse des travaux du jour est lue et adoptée. Si l’on en a le temps, on fait l’instruction du grade (récitation du Catéchisme de Maître entre le Très Respectable et le Premier Surveillant). Après quoi, on ferme les travaux ainsi qu’il va être dit.

Le Très Respectable. — Très Vénérables Frères Premier et Second Surveillants, demandez aux Véné-