Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/190

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l’Orgueil, survit et s’élance de la tombe pour se perpétuer dans les âges !… Toutes les croyances ont consacré le culte des tombeaux. Les Maçons vont plus loin ; ils vous ont fait descendre dans le cercueil, et là, tandis que vous dépouilliez le vieil homme, ils vous instruisaient par le récit de la vie du Maître.

Le Compagnon est tombé avec les passions de l’humanité ; il doit se relever purifié et éclairé, et, afin qu’il comprenne que le dogme sans les œuvres ne suffit pas, il voit les Maîtres marcher autour de lui à la recherche de la lumière.

Tout indique que ce grade remonte aux temps primitifs de la Maçonnerie.

(Ici, le Très Sage s’interrompt et passe la parole au Chevalier d’Éloquence pour qu’il donne aux candidats un rapide aperçu des quatorze premiers grades capitulaires que, par une faveur spéciale, l’autorité suprême les autorise à franchir)


Discours du Chevalier d’Éloquence.
4e degré : Maître Secret.

Ce degré, mes Frères, semble se rattacher à la pensée hébraïque. Au fond du sanctuaire, le récipiendaire voit le nom du Dieu de Moïse écrit dans le buisson ardent et l’arche d’alliance.

5e degré : Maître Parfait.

Ce degré est destiné à perpétuer l’hommage que Salomon rendit à Hiram en lui faisant élever un mausolée. — Dans les degrés inférieurs, l’emblème de la divinité a été le triangle des Hébreux ; ici paraît le cercle, symbole indien et égyptien. Il y a donc dès lors un caractère nouveau dans la Maçonnerie, ou, même, l’indication voilée d’un second principe.