Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/289

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magnum !… Schem-Hamm-Phorasch ! » (Extrait textuellement du Rituel des Évocations, second volume du Manuel Cabalistique, par le F∴ Constant, 30e, page 230.)

Mgr Fava avait-il raison de dire que, dans les Arrière-Loges de la Franc-Maçonnerie, on évoque Satan ?… Oh ! oui, il avait raison mille fois.

Car, puisque ces formules existent, c’est évidemment qu’on s’en sert.

Ces formules sont écrites en caractères hiéroglyphiques ; on les remet à l’initié après sa réception, avec l’alphabet explicatif. « Nous avons aussi, dit le président à l’initié, des hiéroglyphes qui ne sont connus que de nous ; on vous les communiquera, mais gardez-vous d’en abuser. » (Rituel Sacré, page 46.)

Que l’on ne dise point que ce sont là des jeux, de simples passe-temps. On ne joue point avec des abominations pareilles.

Signe de l’ésotérisme.
Signe de l’ésotérisme.

À la Cène qui suit la réception du Rose-Croix, à cette parodie sacrilège de l’institution du sacrement eucharistique, on a vu le Très Sage bénir le pain avec un signe particulier, le signe de l’index (bénédiction par un seul doigt levé.) Aux Agapes des Kadosch, le Grand Maître lève les deux doigts pour bénir, et, en faisant ce geste, il dispose sa main de telle façon que, vivement éclairée par le candélabre placé devant lui, elle reproduit sur le mur une ombre figurant Lucifer. Voir ce signe, ci-dessus ; c’est aussi celui du Baphomet des Templiers.

Amusement inoffensif, diront encore ceux qui veulent toujours et quand même fermer les yeux.