Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/299

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la pleine liberté doit être le but absorbant de mes efforts.

Cinquième Serment. — Je jure de me montrer toujours fidèle et exact dans l’accomplissement de tous mes devoirs maçonniques, pour encourager les tièdes, les apathiques et ceux qui hésitent à renoncer à eux-mêmes pour la Franc-Maçonnerie. Je jure de maintenir, de soutenir et de défendre, par tous les moyens quels qu’ils soient, toujours et sur tous les terrains, les droits sacrés et inaliénables de la Franc-Maçonnerie à la liberté d’action la plus étendue. Je jure de donner toujours des preuves irréfutables de mon dévouement à l’Ordre et de ma loyauté de soldat enthousiaste appartenant de tout cœur à la Franc-Maçonnerie.

Arrivons enfin au dernier degré, au Souverain Grand Inspecteur Général, à ce suprême chef que dans les Loges, les Chapitres et les Aréopages, on appelle tout simplement : le 33e.

La réception n’est qu’une formalité, avec une seule épreuve.

L’Atelier, qui est le Suprême Conseil, est tendu de velours rouge, avec des squelettes, têtes et os de mort brodés. À l’Orient, est un dais cramoisi sous lequel est le trône présidentiel, élevé de cinq degrés  ; au dessus du président, est le satanique triangle, transparent lumineux, portant au centre quatre lettres de l’alphabet hébraïque correspondant à nos lettres HVHJ (c’est le nom hébreu, impossible à prononcer, de l’Être Suprême de la Maçonnerie). Vers le milieu de la salle, est un piédestal quadrangulaire, couvert d’un tapis cramoisi, sur lequel est une Bible ouverte au Livre de la Sagesse de Salomon ; une épée y est déposée, placée en travers. Au nord de ce piédestal, un squelette humain, debout, tient, de la main gauche, l’étendard de l’Ordre, et, de la main droite, un poignard, qu’il élève comme pour frapper. Au-dessus de la porte d’entrée,