tienne, mentir contre l’Église, c’est pratiquer la vertu.
L’écrivain anti-clérical et l’orateur impie ont le devoir d’inventer tout ce qu’ils jugent pouvoir discréditer le dogme et le culte catholiques ; la calomnie devient un sacerdoce.
Cette théorie est mise, chaque jour, en pratique dans la presse républicaine irréligieuse et à la tribune des clubs. Elle est enseignée dans les Loges de la Franc-Maçonnerie.
Lors de l’affiliation maçonnique au grade d’Apprenti, premier degré de l’initiation, le Vénérable s’exprime ainsi, parlant au récipiendaire :
« Le mensonge est le récit d’un fait contraire à la vérité ; mais dire des mensonges, c’est les raconter, ce n’est point mentir. » (Rituel de l’Apprenti-Maçon, par le F∴ Ragon, Vénérable de la Loge « les Trinosophes », de Paris ; édition sacrée, adoptée par le Grand Orient de France, page 37.)
Ainsi, lorsqu’on découvre qu’un récit est mensonger, on peut, s’il est de nature à jeter la déconsidération sur les hommes et les choses de l’Église, le répéter, le rééditer, le propager ; ce n’est plus là le mensonge blâ-