nauté haute d’action, donnant à tous exemple, soutien et forcé, peut seule rendre facile la lutte d’une vie rationnelle contre le préjugé, l’habitude et l’égoïsme.
Pour ces motifs, la Ligue Anti-Cléricale impose à tous ses adhérents le devoir de rompre en fait avec toutes les doctrines qu’ils rejettent en principe et l’engagement de ne jamais recevoir aucun sacrement d’aucune secte ni d’aucune religion : pas d’initiation religieuse à la naissance, pas de cérémonie religieuse au mariage, pas de prêtre à la mort.
La Ligue Anti-Cléricale constitue donc un groupement de forces libres-penseuses et socialistes ayant pour loi la science, pour condition la solidarité et pour objectif la justice.
La Ligue Anti-Cléricale s’occupe de protéger la jeunesse contre les superstitions et leurs adeptes.
Les membres de la Ligue doivent, par tous les moyens en leur pouvoir, aider au placement et à l’instruction des enfants de familles ouvrières.
La Ligue Anti-Cléricale, ne reconnaissant aucune prééminence de classe, recommande à ses adhérents l’union la plus étroite contre le cléricalisme et contre toute puissance politique ou sociale opprimant le peuple.
C’est bien là le programme de la libre-pensée nettement militante.
Quant à l’organisation de la Ligue ; elle n’est pas compliquée.