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déposées toutes deux à la Bibliothèque Nationale… Au surplus, Jules Quicherat, l’ancien directeur de l’École des Chartes, a déchiffré ces manuscrits latins et les a publiés tels quels dans la collection de la Société de l’Histoire de France, collection qui est à la Bibliothèque Nationale.

— Fort bien. Vous allez parcourir ces documents et vous aurez soin de m’en extraire tout ce qui pourra être exploité contre le clergé. Vous ne vous préoccuperez nullement des laïques qui ont été mêlés au procès de Jeanne d’Arc ; vous ne me recopierez que ce qui concerne les ecclésiastiques. Est-ce compris ?

— C’est compris.

L’homme, à qui je parlais ainsi, ne se livrait pas pour la première fois à des recherches de ce genre en mon nom. Il savait fort bien qu’il n’aurait plus à compter sur moi, s’il m’apportait un travail impartial.

Je lui dis encore :

— Duruy, dans son Histoire Populaire de France, raconte que Jeanne d’Arc, au fond de son cachot de Rouen, fut en butte aux outrages de ses geôliers et eut même à repousser un lord anglais. Y aurait-il moyen de