Page:Taxil - Traicté de lepilepsie, 1603.djvu/141

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

vn hõme gaigé aux portes pour vifiter les pourceaux qui entrẽt dãs la ville, de peur que quelqu'vn qui foit ladre n'entre parmy les fains, lequel mangé, pourroit infecter le peuple de fa maladie, & à la mienne volonté qu'on en fift de mefme en la ville d'Arles, nõ pas pour les pourceaux feulement, ains encore pour les moutons & brebis, & ie croy que pour le paffé en icelle on eftoit bien plus curieux qu'auiourd'huy, des chofes qui concernent la fanté publique, comme il eft aifé de colliger par les œuures de ce grãd perfonnage monfieur Valleriola en fes enarratiõs. Les brebis qui meurent fouuent en grãde quantité au terroir de ladicte ville des maladies fufdites, font en tel vfage entre le peuple, qu'on ne mange point ou bien peu de bouillon, où on n'aye faict bouillir quelque peu de cefte chair, qu'on appelle moutoneffe, laquelle bien qu'aye efté bien falée & accomodée, fi eft-ce qu'elle retiẽt toufiours quelque chofe de fon principe, & à la longue apporte quelque incommodité, & pource que nous auons plufieurs autres caufes icy (come) il à efté dit) qui debilitẽt le cerueau plus aifément, cefte partie eft attaquee pluftoft qu'aucune autre, pour les caufes cy deffus alleguées, à raifon d'vn tel aliment. Que fi au recit d'Hippocrate au fecond des maladies populaires fection quatriefme, & au fixiefme auffi, fection quatriefme, le peuple de la ville d'Aene en Grece, pour avoir vefcu quel- |H3| que tẽps