Page:Taxil - Traicté de lepilepsie, 1603.djvu/72

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qu'ont les eftoiles de la vierge, & du faigittaire auec la mer indigne, laquelle lors que le Soleil eft à iceux, eft tranquille & nauigable, & au contraire la mefme mer s'effarouche, s'enfle, & mugit effroyablement, lors que le Soleil eft conioinct auec Pifces, & Gemini. La mer Perfique tout à rebours à le Gemini, & le Pifces pour familier, & eft fort tranquille lors que le Soleil eft en ces fignes, & la Vierge & le Sagittaire luy font ennemis. Ie ne dis rien du fleux & refleux de la mer Occeane, car on fçait affes qu'apres auoir prou philofophé fur les caufes de tels effects, on eft contraint d'accourir à la fecrette vertu de la Lune qui fait cela. Quelle fecrette familiarité a le Soleil auec le coq ? lequel par vne certaine influence, venant de ce bel aftre, eft refueillé entre tous les animaux, lors qu'il eft à noftre Nadir, (c'eft à dire à l'oppofite de noftre midy) & battant les aifles, eft contraint en chantant de notifier fa ioye, & lors que ce flambeau s'approche plus pres de noftre horizon, enuiron le frcupule, qui eft le temps de la poincte du iour, ceft animal de mefme efueillé de nouueau, recommence à chanter. Enfin qui ne fçait, que le tourne-fol eft contraint de fuyure le Soleil, cõme l'ombre faict le corps, regardant toufiours auec la fleur ouuerte, le corps de ce bel aftre ? & lors qu'il ne le peut plus voir, quand vient la nuict clofe fe ferme & s'encline en bas. Il y a beaucoup de gentils efprits, lefquels brauant l'ignorãce | & ne fe pouuant fentir