Page:Tcheng Kitong - Le Theatre des Chinois, 1e ed. Calmann Levy, 1886.djvu/176

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de l’élégance de votre taille et de l’irrésistible attrait de vos charmes ! Il me semble déjà que je les entends : « Oh ! qu’elle est belle ! qu’elle est belle ! »

Ce bon juge avait vraiment trop d’imagination. Enfin on le calme comme on peut : on le rassure ; tous lui arrachent une à une ses craintes anxieuses :

— Mon pauvre ami, je te pleurerai éternellement.

— J’irai te rejoindre bientôt.

— Mon frère, je veillerai sur elle. Le moment fatal approche :

— Ma femme, quand je ne serai plus, restez chez vous.

Il meurt. Il doutait encore le malheureux !

C’est au second acte que commence réellement la pièce Tao-Sse. Le théâtre représente l’enfer, ou plutôt un des enfers des Tao-Sse : car on en compte dix-huit. Le roi des enfers y assemble sa cour de démons et de génies. Nous sommes dans la sombre demeure des jugements. Mais le poète est bon