Page:Tcheng Kitong - Le Theatre des Chinois, 1e ed. Calmann Levy, 1886.djvu/269

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appelle depuis une heure et vous ne m’entendez pas ! Je veux maintenant présenter mes hommages à votre femme légitime ; je lui témoignerai mon respect par quatre salutations ; elle devra recevoir la première, se lever à la seconde, et me rendre la troisième et la quatrième. Si elle se conforme aux bienséances, tant mieux ; mais sinon, je vous préviens, je quitte votre maison sur l’heure.

LI.

Allons, ne vous pressez pas, je vais aller lui parler. (A Lieou.) Ma femme, Tchang-iu est arrivée. Son intention est de vous présenter ses hommages et de vous témoigner sa soumission. Ne manquez pas de lui rendre ses deux derniers saluts. Si vous n’observiez pas les rites prescrits par le cérémonial, elle vous chercherait querelle.

LIEOU.

Je lui rendrai ses salutations pour avoir la paix.

TCHANG-IU, entrant, à Liéou.

Madame, veuillez prendre un siège pour recevoir les hommages de votre sœur.

Elle fait les deux salutations.
LI.

Maintenant ma femme légitime va se lever.

TCHANG-IU, faisant plusieurs salutations.

Quel diable de clou l’attache à sa chaise ! d’où vient qu’elle ne me rend pas mes salutations ?

Elle se met en colère.