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VIII


CONFIANCE ET DÉFIANCE


On dit d’une personne qu’elle est défiante, parce qu’on le constate ; mais on ne remarque pas qu’elle n’est pas défiante. Heureux ceux qui ont reçu de la nature cette faculté de la défiance ; ils ont, pour les guider au milieu des écueils de la vie sociale, un conseiller toujours sûr, un ami toujours prudent.

La défiance à l’état natif n’est pas autre chose que l’attention. Un esprit défiant n’est pas un incrédule : il est actif, il examine, il considère. Pourtant considérez combien on attache peu d’impor-