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Page:Tcherpakoff - Les Fous littéraires, 1883.djvu/33

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Voyez » la France mystique » de Erdau, t. I, p. 42 et suiv.


CAMBRIEL (L.-P.-François)

Il est auteur de : « Cours de philosophie hermétique et d’alchimie, en dix-sept leçons ; suivi des applications de quelques articles des cinq premiers chapitres de la Genèse par Moïse, et de trois additions prouvant trois vies de l’homme animal parfait ». Paris, 1834. in 12 de 216 pp.

* Voici le portrait de Dieu tel qu’il se révéla à Cambriel : « Dieu est d’une taille ou corpulence comme pourrait être l’homme le plus parfait, ayant six pieds six pouces de taille, proportionné dans toutes les parties qui le composent, mais toujours en plus de perfections que l’homme le plus parfait que je lui compare.

« Il est majestueux ; sa peau est de la couleur de la flamme d’une bougie ; ses pieds, ses genoux, ses cuisses, ses mollets sont si parfaits, que quoique j’en dise, je serai toujours au-dessous pour en pouvoir représenter la perfection.

« Les ongles de ses pieds sont d’une beauté incomparable, le plus bel ivoire ne peut leur être comparé,… » ; voyez la suite dans « les Excentriques » (1852) de Champfleury, pp. 98-109, qui a fait des recherches sur Cambriel, ancien fabricant de draps de Limoux, devenu alchimiste, etc.