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à l’Université de Moscou. Dans ses Mémoires, p. 30 et suiv., Lopoukhine nous apprend qu’outre la traduction allemande d’Ewald (no 159 du Cat. Ouv.), il y en a encore une autre de cet ouvrage, faite par J. Stilling (Joh. Henr. Jung) qui de plus en a donné une en latin.

Au no 295, il est dit que le Catéchisme moral a encore été réimprimé dans le Chevalier spirituel, ouvrage que le rédacteur avoue ne pas connaître, et ne pas même savoir s’il est en russe ou en français. Ce livre écrit en russe, dont il n’y a pas de traduction française, est de la plus grande rareté, m’a dit une personne qui a fait de grandes recherches sur les anciens livres russes et principalement sur ceux provenant des presses des Martinistes de Moscou, car elle n’a pu le voir qu’en manuscrit. Ce témoignage est confirmé par Sopikoff, dans son « Essai de bibliographie russe » (en russe. St.-Pétersbourg, 1813-21) qui en donne des extraits étendus dans le t. II, pp. 380-89. On me pardonnera de faire connaître avec détails ce livre rare et très peu connu. « Le Chevalier Spirituel, ou l’investigateur de la Sagesse (Par le sénateur Ivan Vladimirovitch Lopoukhine) ». Sans lieu ni adresse (mais Moscou, dans l’imprimerie de la société typographique, chez I. Novikoff), 5791 (1791) gr. in 8 carré de 60 pp. L’ouvrage est divisé en deux parties, dont la première remplissant les quarante-six