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Page:Teirlinck I., Le folklore flamand, vol. 1 - Folklore mythologique.pdf/30

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CULTE ET FOLKLORE


L’influence de la religion sur les mœurs, les usages, la langue du peuple a été et est encore très grande. C’est pourquoi nous croyons devoir commencer nos études sur le folklore flamand par celle du culte.

Sauf quelques centaines de calvinistes qui habitent le sud de la Flandre orientale (Hoorebeke-Sainte-Marie), les Flamands appartiennent à la religion catholique romaine. Les maisons des Gueux (Geuzen) sont groupées au hameau de Grijsbeke, surnommé le Coin des Gueux (Geuzenhoek)[1].

Examinons le rôle de l’Être suprême dans le folklore.


DIEU (GOD).


1. L’Être suprême a reçu beaucoup de surnoms.

En

  1. Voy. Volk en Taal, III , 18-67-90. Il y encore quelques Flamands schismatiques. On les appelle Stevenistes (Stéphanistes), du nom d’un certain Stevens, vicaire-général de l’évêché de Namur. Ils ne croient pas à l’authenticité du Concordat de 1801. Ils se réunissent à Leerbeek (entre Hal et Ninove) et ont des adhérents à Leerbeek, Kaster, Herfelingen, Leeuw-Saint-Pierre, Nederbrakel, etc.