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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/52

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Alors qu’il le faisait, j’avais du mal à me taire. Je serrais dans mes mains sa tête bouclée et parfumée ; un frisson parcourut tout mon corps ; tous mes nerfs étaient à fleur de peau ; la sensation était si vive qu’elle me rendit presque fou.

Puis toute la colonne fut dans sa bouche, la pointe touchait son palais ; sa langue, aplatie ou épaissie, me chatouillait partout. Maintenant j’étais sucé avec avidité, puis mordillé ou mordu. Je criais, je lui demandais d’arrêter. Je ne pouvais plus supporter une telle intensité, cela me tuait. Si cela avait duré un peu plus longtemps, j’aurais perdu la raison. Il était sourd et impitoyable à mes supplications. Des éclairs semblaient passer devant mes yeux, un torrent de feu traversait mon corps.

« Assez, arrête, assez ! » gémis-je.

Mes nerfs se tendirent, un frisson m’envahit, la plante de mes pieds me sembla percée de part en part. Je me tordis, me convulsais.

Une de ses mains qui caressait mes testicules se glissa sous mes fesses, un doigt fut glissé dans le trou. J’avais l’impression d’être un homme par-devant,