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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/51

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En un instant, j’étais non seulement complètement nu, mais étendu sur la peau d’ours, tandis que lui, debout devant moi, me regardait avec des yeux affamés.

Je sentis ses regards tomber partout avec avidité ; ils s’enfoncèrent dans mon cerveau, et ma tête se mit à vaguer ; ils transpercèrent mon cœur, fouettant mon sang, le faisant couler plus vite et plus chaud dans toutes les artères ; ils s’enfoncèrent dans mes veines, et Priape se décalotta de son capuchon et souleva violemment sa tête, de sorte que tout l’enchevêtrement des veines de son corps semblait prêt à éclater.

Il me palpa ensuite avec ses mains partout, puis il commença à presser ses lèvres sur chaque partie de mon corps, couvrant de baisers mes seins, mes bras, mes jambes, mes cuisses, puis, lorsqu’il atteint mes parties intimes, il pressa son visage avec ravissement sur les poils épais et bouclés qui y poussent si abondamment.

Il frissonna de plaisir en sentant les mèches drues sur sa joue et son cou ; puis, saisissant mon phallus, il y appuya ses lèvres. Cela sembla l’électriser, puis le bout et ensuite le gland tout entier disparurent dans sa bouche.