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Page:Tellier - À bout portant, 1912.djvu/42

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À bout portant

Machinalement je prononçai un bout de phrase, je pris mon chapeau et je me sauvai comme un malfaiteur.

La nuit que je passai fut atroce ; pas un instant, je ne fermai l’œil.

De bonne heure, ce matin, celui que je n’appellerai jamais plus beau-père m’a fait parvenir ce billet explicatif :

Monsieur,

« Veuillez cesser vos fréquentations. Nous sommes des gens respectables, sachez-le, et nous ne saurions donner notre enfant à un individu qui se délecte à la lecture de la Presse »

X…

Je compris. Malheureusement il était trop tard.

Ah ! je suis bien malheureux !