Page:Tellier - Le Véritable Métropolitain.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Celles du Nord et de l’Est semblent, à première vue, moins favorisées.

Mais, si l’on examine la carte des environs de Paris, page 47, on voit, que la Seine, à son entrée en ville, arrive par le Nord-Est.

Profitant de cette circonstance, il devient possible, par un raccordement de quelques kilomètres, de faire arriver ces lignes au même point que celle de Lyon, et par conséquent de les relier à la voie métropolitaine.

Sept gares : Ivry, Bercy, Pont de Sully, Pont-Neuf, Concorde, Alma, Point-du-Jour, permettraient à tous les trains venant de n’importe quelle contrée, de déverser leurs voyageurs dans toute la traversée de Paris.

Le problème, si désiré, de la pénétration en ville des trains de voyageurs venant de la province et de l’étranger, se trouverait donc ainsi largement résolu.

La ligne parisienne partirait, elle, de Billancourt pour aller à Alfortville et réciproquement.

Les trains se succèderaient de trois minutes en trois minutes.

Vingt-six stations seraient établies pour le service des voyageurs urbains et de la banlieue.

Le prix serait de dix centimes pour n’importe quel point du parcours.

Des premières pourraient être établies à vingt centimes.

Pour celles-ci seulement on délivrerait des billets. Les places ordinaires se paieraient en passant aux tourniquets compteurs.

Aux gares extrêmes se trouveraient des embran-