Page:Tellier - Le Véritable Métropolitain.djvu/27

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chements correspondant, par la ceinture, avec la banlieue de Paris.

Tout cet ensemble constituerait la voie véritablement métropolitaine.

Reste à envisager maintenant la circulation complémentaire dans les rues mêmes de la capitale. C’est ce service essentiel, négligé dans les autres projets, qui m’a préoccupé. C’est lui qui doit compléter le réseau et être, à la ligne métropolitaine, ce que les artères et les vaisseaux capillaires sont à l’aorte dans la circulation du sang. C’est lui, en un mot, qui doit être l’agent disséminateur par excellence.

Pour donner satisfaction à cette partie de la question, il partirait, de chaque station de la voie ferrée, en ligne aussi directe que possible et opposée, deux omnibus ou tramways. L’un irait vers la périphérie droite de la ville, l’autre vers la périphérie gauche.

Paris serait ainsi sillonné par au moins vingt-deux doubles lignes parallèles, aboutissant toutes aux gares du chemin de fer de ceinture ; lignes, qui auraient des départs toutes les trois ou cinq minutes et se croiseraient avec celles des boulevards intérieurs et extérieurs.

Par suite de ces facilités, les correspondances seraient supprimées, aussi les bureaux et leur personnel. Nous verrons plus loin que cette simplification peut se faire sans léser les intérêts, assurément fort respectables, des employés.

Le prix serait uniforme, soit dix centimes sur l’impériale comme dans l’intérieur.