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Page:Tellier - Nos poètes, 1888.djvu/32

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II


M. THÉODORE DE BANVILLE.


M. Théodore de Banville n’est sûrement pas un de nos contemporains : c’est un Grec, ou mieux encore un homme de la Renaissance, égaré dans notre époque positive et triste. Aussi a-t-il eu, tout compte fait, peu d’influence. Ses disciples, Glatigny, Silvestre, Tailhade, La Villehervé, La Tailhède, forment une sorte de petit groupe isolé au milieu de nos poètes. M. Leconte de Lisle a été bien mieux compris et bien plus suivi. C’est que celui-là est un contemporain. Quelque soin qu’il prenne de nous dérouter, si fort qu’il affecte de se désintéresser de nous, et quelque persistance qu’il mette à ne nous entretenir que de Çunaçépa[1], de

  1. Poèmes Antiques.