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Page:Terrail - La France socialiste.djvu/158

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des foules. Si l’on veut ajouter des noms à ces noms, on peut citer M. Joffrin, M. Allemane, Mme L. Rouzade, M. J.-B. Dumay. Et ce sera tout. On a vu à la tribune d’autres orateurs, mais ou ils s’y trouvaient par hasard, ou ils auraient bien mieux fait de ne pas y monter.

Nous avons fait connaître succinctement l’organisation du parti ouvrier. Cette organisation fonctionne toujours. Elle a beaucoup perdu de sa puissance depuis les retentissantes disputes de M. Guesde et des possibilistes. On peut dire que l’effet de ces disputes a été d’anarchiser le parti ouvrier. Les groupes y sont autonomes. Les Unions fédératives et le Comité national n’ont que très peu d’autorité. Il est vrai que leurs statuts ne leur accordent pas un grand pouvoir. On a vu plus haut la résolution organique du Comité national. Ce Comité centralise la correspondance, organise des conférences, dresse les statistiques du parti, prépare les Congrès nationaux et internationaux, rédige les manifestes au nom du parti, con-