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En 1881, à Paris, ils ont posé la candidature d’une des leurs, Mme Léonie Rouzade. Cette manifestation n’a obtenu aucun succès.

À l’heure présente, les femmes qui aspirent à devenir des hommes ne font pas parler d’elles : elles aspirent en silence.

Leur cause, défendue avec une âpreté chicanière par Mlle Hubertine Auclert, a perdu de son sérieux par les fantaisies de celles qu’on a appelées les « femmes d’attaque » et de leur chef, M. Jules Allix, qui est un aliéné. Ces citoyennes, dans leur club de la rue Saint-Honoré, ont donné à rire par leurs plaisantes manifestations et par le titre même qu’elles se sont données.

L’origine du mot femmes d’attaque, qui a eu une telle fortune pendant la période électorale de 1885, est à raconter. M. Henry Fouquier, qui était alors rédacteur en chef du XIXe Siècle, écrivit le premier, en parlant des violentes oratrices du club féminin, qu’elles étaient « d’attaque ». La citoyenne Barberousse trouva