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Page:Terrail - La France socialiste.djvu/305

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son bureau, ou par un vote. Nous ne faisons à cela qu’une exception, à propos des compliments aux ministres versaillais, c’était s’y associer que de les laisser dire.

séance d’ouverture du 2 octobre 1876
(La Tribune, 4 octobre).

Le cit. Guillon (de Paris) donne lecture du rapport suivant, au nom du comité d’initiative… « Nous avons pensé que si tous les travailleurs pouvaient s’entendre, mettre en commun leurs aspirations, leurs projets, nous trouverions peut-être au milieu des idées produites celles dont l’application amènerait la solution de la question sociale ; nous avons voulu également, avec le Congrès, montrer à nos gouvernants, à nos classes dirigeantes, qui se disputent et se battent pour s’emparer du gouvernement et s’y maintenir, qu’il y a dans le pays une fraction énorme de la population qui a soif de réformes et dont on ne s’occupe pas assez. »

… Après ces préliminaires, citoyens, nous arrivons à la question du programme et du règlement. Le programme est aussi complet que possible ; il touche à la question sociale par ses côtés les plus essentiels ; avec le travail des femmes il veut empêcher le capitaliste d’opposer le travail de la femme à celui de l’homme, pour le rendre moins rémunérateur ; avec les Chambres syndicales, il touche à l’organisation du travail en vue de défendre ses intérêts ; les conseils de prud’hommes, c’est la terminaison légale de tous les conflits qui peuvent s’élever entre le travail et le capital ; l’apprentissage et l’enseignement professionnel, c’est la possibilité pour l’ouvrier de connaître à fond son industrie et de produire beaucoup et mieux pour la