Page:Testament de Vasilij Tatiŝev, trad. Martynov, 1860.djvu/15

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« Je demande une seule chose, c’est qu’on m’enterre, suivant les usages de l’Église, là où je serai surpris par la mort, et sans aucune pompe[1]. »

Il nous reste à parler de Tatistchef comme écrivain. La grande quantité de travaux laissés par lui, et traitant de différentes matières, témoigne en faveur de sa fécondité et de la variété de ses connaissances. Malheureusement, plusieurs de ses écrits, plus ou moins achevés, périrent dans un incendie. Parmi ceux qui virent le jour, outre le Testament, nous citerons ses Remarques sur le droit de l’ancien code russe, imprimées à Moscou en 1768 et 1786 ; de plus, le Dictionnaire historique, politique et civil de la Russie, publié à Saint-Pétersbourg en 1793, et s’arrêtant à la lettre L. Quant à la géographie, nous savons positivement qu’il y a travaillé beaucoup, qu’il n’espérait pas même pouvoir mener ses travaux à bout, sans le concours

  1. Voir pag. 13.