Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
du gouvernement[1]. Toutefois, il n’y eut de publié que son grand Atlas, en vingt feuilles, qui parut encore de son vivant (1745), pour ne rien dire de la carte de la Sibérie, qu’il avait déposée à l’Académie des sciences et au Cabinet impérial[2].
Mais le travail principal de Tatistchef, celui qui a immortalisé son nom, est son Histoire russe depuis les temps anciens (Rossiïskaia istoria s drevneïchikh vremen)[3], ouvrage d’un grand mérite assurément, mais qui est loin d’être irréprochable au point de vue critique, et surtout à cause des préjugés religieux, devenus malheureusement traditionnels parmi les écrivains soi-disant orthodoxes, qui les considèrent comme