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Page:Testament de Vasilij Tatiŝev, trad. Martynov, 1860.djvu/60

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qu’un ouvrier a droit à une juste rétribution, proportionnée à sa tâche[1].

À ce propos, je vais te raconter ce qui m’est arrivé à l’occasion d’un procès de Nikita Démidof, accusé de concussion. C’étoit en 1722. J’ai cité, pour ma justification, la maxime suivante de l’apôtre : La récompense qu’on donne à quelqu’un pour ses œuvres, ne lui est pas imputée comme une grâce, mais comme une dette (Rom., iv, 4). La cause fut portée au tribunal suprême ; Sa Majesté m’ordonna de m’expliquer. Quand une cause, répondis-je, me paroît douteuse, et que je n’ai

    demi-heure, l’ignominie de l’exposition publique, puis il fut condamné à un an de prison, dont il passa les deux premières semaines au pain et à l’eau. (Dict. des hommes illustres, par Bantyche-Kamienski, t. V, au mot Tatistchef.)

  1. Cet endroit du mss. est un peu obscur, ainsi que le commencement du récit qui le suit.