Page:Testament de Vasilij Tatiŝev, trad. Martynov, 1860.djvu/67

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utile. Fruits des entretiens que j’ai eus l’année dernière[1] avec le prince Serge Dolgorouki, Théophane Procopovitch, archevêque de Novgorod, et quelques professeurs, ces avis s’adressent à toi seul, et ne peuvent que t’être très profitables. Cependant rien ne t’oblige à les tenir pour des oracles. Sans doute, les personnes avec lesquelles j’en causois plus d’une fois, étant fort instruites et pleines d’amitié pour moi n’auroient ni loué ce qui mérite le blâme, ni donné le faux pour le vrai ; toutefois, elles ont pu faillir, et c’est à toi de discerner ce qu’il y a dans cet écrit à laisser et à prendre. Si, par accident, il venoit à tomber en des mains étrangères, il sera certainement jugé de diverses manières, loué par les uns, blâmé par

  1. C’est-à-dire en 1733.