Page:Textes choisis (Leonardo da Vinci, transl. Péladan, 1907).djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

devait suivre, selon le principe posé ; et cet effet dépend plus ou moins dudit empêchement, plus ou moins actif surleprincipeposé.(C. A. 154, r.)

190. — Aucune certitude n’existe là où on ne peut appliquer une branche des sciences ma- thématiques ou bien qui n’est reliée avec les dites sciences. (G. 96.)

191. — Tout corps qui se nourrit va de mort continuelle à continuelle renaissance ; la nour- riture ne peut entrer que par certaines voies quand la nourriture précédente est consommée, et quand elle est consommée il n’y a plus de vie ; et si tu ne rends une nourriture égale à celle déjà accordée, la vie diminuera ; si tu la supprimes la vie sera détruite. Mais si tu rends autant qu’il s’en détruit dans la journée, alors la vie renaît au lieu de se consumer, à la façon de la lumière de la chandelle nourrie par l’humeur qui alimente la flamme. Cette lumière, dans son cours très rapide est nourrie par le suif jusqu’à ce qu’elle meure, à sa consommation; et la splen- dide clarté finit en noire fumée, et sa mort dure autant que dure cette fumée, et la continuité de cette fumée égale la continuité de son aliment et à un moment la lumière meurt dès que cesse le mouvement de sa nutrition. (AS H. I. 89, r.)

192. — La chaleur est la cause du mouvement de l’humide et le froid de son immobilité, comme cela se voit dans la région froide qui arrête les nuages dans l’air.