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Page:Théatre de campagne - Huitième série, 1882.djvu/295

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Henriette

Là ! je m’y attendais !… De l’aigreur !… Parce que je te dis des vérités sur monsieur de Néryss, alors cela te fâche ? Eh bien ! veux-tu que je te dise ?… Épouse-le ! Tu pourras te vanter d’avoir un mari charmant… trop charmant même… surtout avec les autres !

Valentine, avec mauvaise humeur.

C’est ça, moque-toi de moi à présent ! Tiens ! vrai ! tu n’es pas gentille !

Henriette

Voyons, Valentine !

Valentine, sèchement

Laisse-moi tranquille !

Henriette, s’asseyant

Ah ! Tu veux bouder ?… à ton aise ! seulement, quand tu auras fini, tu auras la bonté de me le dire. (Un instant de silence. Valentine tourne à demi le dos à Henriette. Cette dernière prend un journal sur la table et se met à lire. Tout à coup, elle pousse un cri.)

Henriette, se levant en sursaut.

Ah ! mon Dieu, que vois-je ? Monsieur de Néryss…

Valentine, vivement.

Monsieur de Néryss ! Qu’y a-t-il ?

Henriette

Le perfide ! Il se marie.