Il se marie !
Tiens ! lis plutôt ! (Lisant.) « On annonce le mariage prochain de monsieur Raoul de Néryss avec mademoiselle de Stainfeld ! Cette toute charmante personne… » (Parlé.) Toute charmante !… Est-il possible ! Elle louche ! (Lisant.) — « Cette toute charmante personne apporte à son mari la jolie dot de deux cent mille livres de rente ! Hâtons-nous de dire que M. de Néryss, qui est un galant homme… » — (Parlé.) Un galant homme, lui ! — « qui est un galant homme n’a vu, dans ce mariage qu’un mariage d’amour ! » — Oh ! le traître !
Qui aurait jamais pu s’attendre à cela, mon Dieu !
Oh ! les hommes ! les hommes ! les voilà bien !
Et il disait qu’il m’aimait !
Non, tenez ! Ils ne valent pas la corde pour les pendre ! Et c’est là l’homme que tu voulais épouser ? Rt tu crois que je t’aurais laissé faire cette bêtise ?… Oh ! non, par exemple !
Hélas ! cousine…