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Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/104

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les lignes de fermeture du polygone correspon dant à chacune des positions, et on aura en M. M. M, M., les ordonnées exprimant la valeur des moments à comparer.

Nous avons, sans hésiter, choisi tout de suite les charges 9, 10, 11, 19 pour y placer successive- ment le point M, en vue d'obtenir le maximum. Il suffit, en effet, d'avoir tracé un petit nombre de ces épures pour reconnaitre que le maximum en un point donné se produit toujours quand on place dans le voisinage de ce point les charges les plus lourdes et les plus rapprochées. La proportion entre ces charges et leur écartement variant à l'infini, on ne peut donner de règle absolue. Celle que nous venons d'indiquer permet, à l'aide d'un très petit nombre de tâtonnements, de déterminer le maximum avec une entière certitude.

La répartition indiquée dans la fig. 49 (pl. XII) est celle d'un train de locomotives. On trouvera presque invariablement pour ce genre de surcharges que l'une des roues du milieu d'une des locomotives fournit le maximum.

Quand il s'agit de véhicules sur routes, l'une des roues doit se trouver au point pour lequel on cherche le maximum.

41. Charges indirectes. Il est rare que,