Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/130

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Portons en A une longueur Ad égale à l'unité, et menons de parallèle à BC. Joignant A à tous les points de rencontre de CB avec les verticales passant par les nouds, nous aurons en Ae, de les réactions dues à une charge égale à l'unité, placée en E, de même en Ag, dg, celles dues à la charge G, etc... Les valeurs des réactions dues aux charges placées du côté opposé, aux points symétriques E' G', seront de même de, Ae, et dg. Ag.

Traçons à partir d'un point A, (fig. 63 a, pl. XVI) une longueur A,e égale et parallèle à Ac, puis e'g' égale et parallèle à Ag, et ainsi de suite. Nous formerons un polygone des réactions pour des charges égales à l'unité, que nous n'aurons plus qu'à multiplier par P pour avoir les réactions dues aux charges réelles. Sur ce polygone, nous pouvons, en effet, relever toutes les réactions partielles dues à des charges s'étendant d'un nœud à l'autre. Ainsi, pour la surcharge totale, la réaction en A sera A, e", les charges en Det D' donnant de simples réactions verticales qui n'influent sur aucune partie de l'are. Pour celle s'étendant de Ben D' elle sera l'e. Pour une charge partielle s'étendant de Gen G', ce sera e'g'.

Comme les réactions en C sont symétriques