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Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/22

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on trouvera souvent avantage à différencier celles qui sont en tension et celles qui sont en compression. Il faut rejeter l'indication qui consiste à marquer par un double trait les barres comprimées. Il est de beaucoup préférable d'employer des encres de couleur bleue et rouge, pour ces différents genres d'efforts, réservant le noir pour les lignes d'épure proprement dites.

4. Composition de deux forces.

Deux forces non parallèles, mais concourant en un même point sont données. On peut toujours les remplacer dans leurs effets sur ce point par une résultante unique fournie par un tracé simple. Il suffit de porter, à partir du point d'application A (fig. 3, pl. I), une longueur AB, égale à l'une des forces F₁, dans la direction de celle-ci; à partir de l'extrémité B, une autre force BC égale et parallèle à F₂. La ligne qui joint le point de départ A au point d'arrivée C, donnera en grandeur et en direction la résultante AC=F₃.

Le triangle ABC est ce qu'on appelle le triangle des forces.

On voit sans peine, et sans qu'il soit besoin de démonstration, que l'on aurait pu intervertir l'ordre du tracé et porter d'abord en AB₁, la force F₂, puis en B₁C la force F₂, pour aboutir au même point C et obtenir conséquemment la