même résultante AC. Le double tracé ABC, AB,C constitue le parallélogramme des forces. Le théorème qui porte ce nom est fondamental pour toute la mécanique et en particulier pour la statique graphique. La plupart du temps ce- pendant son emploi se réduit à celui du triangle des forces, dont nous ferons un usage à peu près exclusif.
Si, au point d'application réel des forces F₁ et F₂, on ajoutait une troisième force R, qui fût égale et de sens contraire à la résultante des deux premières, il y aurait équilibre statique en ce point. En considérant le triangle ABC, on voit tout de suite que cette troisième force R est précisément celle représentée par AC, mais prise en sens contraire de la résultante obtenue. Les tracés que l'on ferait pour composer isolément les deux forces F₁ et Fou bien F₁ et R, ou enfin F₁ et R, seraient tous identiques et reproduiraient le triangle ABC. Le triangle ABC est donc, en somme, le tracé par lequel on composerait les trois forces qui se font équilibre, à condition toutefois que les côtés en soient mis bout à bout en suivant un même sens de parcours.
Le même raisonnement, le même tracé auraient été applicables si l'une des deux forces F, ou F, avait à son tour joué le rôle de résult-